la presse :
Quand peinture et musique se rencontrent
Sachant que le Festival de musique fait venir à Marsac nombre de sympathisants, la créatrice du festival, Fiona Finch, permet à un artiste de présenter ses œuvres pendant la même période. Cette année, c'est le peintre Raymond Dirlès, de Balignac, qui expose. Acryliques et encres forment un univers de couleurs de différentes dimensions qui ont parfois la particularité d'évoquer des instruments de musique bien connus.
Une soixantaine de personnes a répondu à l'invitation au vernissage, et le maire André Auzeric a accueilli Marie-José Mauriège, première vice-présidente du conseil départemental. Une brève prise de parole de celle-ci lui a permis de dire tout son attachement à la vie culturelle, surtout lorsqu'elle se manifeste dans cette partie rurale de Tarn-et-Garonne qu'est la Lomagne, montrant ainsi la vitalité culturelle et artistique des villages lomagnols.
La jeune violoncelliste Ariana Kashefi, venue à Marsac pour le festival, a interprété un mouvement d'une sarabande de Bach au pied d'une toile de Raymond Dirlès, rappelant justement l'instrument de musique dont elle a joué avec talent. Le verre de l'amitié a permis ensuite de reprendre les conversations nouées un peu plus tôt et d'échanger avec les élus qui sont restés sur place un bon moment.
Un vrai success !
Le festival de Musique à Marsac se poursuit avec deux concerts et un buffet champêtre entre les deux. Le premier concert fut consacré à quelques-unes des plus belles pages de Berg et Ravel. Le buffet champêtre a été l’occasion pour les mélomanes de rencontrer les musiciens. Le second concert fut dédié à Richard Strauss avec Metamorphosen et son septuor à cordes, un grand poème symphonique de Strauss captivant. Les musiciens ont interprété avec talent, le vaste adagio avec une partie centrale plus tourmentée... C’est avec plaisir que nous nous sommes laissés emporter dans les différents épisodes de ce poème symphonique dont la grande dynamique n’eut aucun mal à s’exprimer dans l’acoustique de la petite église de Marsac. Le final fut dans la droite ligne avec Morgen pour voix et arr. pour septuor à cordes. C’est la mezzo-soprano Clare Presland qui interprétait ce « Demain ! » avec une articulation claire, un phrasé naturel et des émotions vibrantes, voici une chanteuse pleine d'avenir. N’oubliez pas que Rythme et Couleur est aussi une exposition de peintures avec les œuvres récentes de Raymond Dirlès au Grenier et à l’ancienne Poste de Marsac pendant les heures d’ouverture.
Cordes et voix ont fait vibrer l'église
Le Festival de musique s'est transporté dans l'église Saint-Barthélemy, à Marsac. Le public - près d'une centaine de personnes - était placé en cercle autour d'un large espace occupé par les artistes, à l'exacte intersection de la nef et du transept. Les instruments à cordes étaient à l'honneur avec Schubert, Bach et Strauss. En ouverture, le «Quartettsatz», de Schubert, a surpris par la puissance des violons se détachant sur les sonorités graves du violoncelle. La composition nerveuse a été superbement mise en valeur par les violons, soutenus par l'alto, qui ont rythmé l'interprétation. L'œuvre suivante tranchait avec la précédente, mais l'interprétation, ensuite, du «Metamorphosen», de Strauss a provoqué des applaudissements nourris que l'ensemble des sept jeunes artistes avait largement mérités. La surprise est venue en finale avec l'interprétation du «Morgen», de Strauss : Clare Presland a interprété avec beaucoup de sensibilité un texte en allemand d'une voix riche, chaude et puissante. Cette mezzo-soprano est déjà célèbre outre Manche où elle a été distinguée à plusieurs reprises. Et c'est debout que le public a applaudi longuement les artistes, et particulièrement Clare Presland.
Festival : un concert final grandiose
Le programme du dernier concert du festival a été particulièrement bien choisi, avec la présence de la mezzo-soprano Clare Presland, dimanche 26 juillet, au Grenier, à Marsac. Près de quatre-vingts amateurs de musique de chambre ont pu apprécier les «Phantasiestücke», de Schumann, où le jeu du piano apporte une coloration intéressante par rapport aux compositions pour cordes seules. Sous les doigts experts d'Alasdair Beatson, le magnifique piano Steinway s'est accordé de manière parfaite avec le violoncelle dans l'«Aubade», de Georges Enesco, qui a suivi. Clare Presland a interprété la «Bonne Chanson»; en fait, ce sont neuf poèmes de Verlaine mis en musique pour voix, piano et quintette à cordes par Gabriel Fauré. Ce fut un grand moment de plaisir. Clare Presland a également entamé la dernière partie du festival consacré à Schubert avec «La Truite», pour une interprétation parfaite, en langue allemande cette fois, tandis que le quintette piano et cordes qui l'accompagnait jouait ensuite la totalité du long opus 114 de «La Truite».
Lorsque l'ensemble des jeunes artistes est venu saluer le public, celui-ci lui a fait une standing ovation qui a duré de longues minutes. Tout le monde s'est ensuite retrouvé dans la rue pour partager le verre de l'amitié ; féliciter les organisateurs David et Fiona Finch, ainsi que le directeur artistique Alasdair Beatson, et commenter les concerts de qualité de ce festival qui fêtera son cinquième anniversaire l'an prochain, à la mi-août.
Sachant que le Festival de musique fait venir à Marsac nombre de sympathisants, la créatrice du festival, Fiona Finch, permet à un artiste de présenter ses œuvres pendant la même période. Cette année, c'est le peintre Raymond Dirlès, de Balignac, qui expose. Acryliques et encres forment un univers de couleurs de différentes dimensions qui ont parfois la particularité d'évoquer des instruments de musique bien connus.
Une soixantaine de personnes a répondu à l'invitation au vernissage, et le maire André Auzeric a accueilli Marie-José Mauriège, première vice-présidente du conseil départemental. Une brève prise de parole de celle-ci lui a permis de dire tout son attachement à la vie culturelle, surtout lorsqu'elle se manifeste dans cette partie rurale de Tarn-et-Garonne qu'est la Lomagne, montrant ainsi la vitalité culturelle et artistique des villages lomagnols.
La jeune violoncelliste Ariana Kashefi, venue à Marsac pour le festival, a interprété un mouvement d'une sarabande de Bach au pied d'une toile de Raymond Dirlès, rappelant justement l'instrument de musique dont elle a joué avec talent. Le verre de l'amitié a permis ensuite de reprendre les conversations nouées un peu plus tôt et d'échanger avec les élus qui sont restés sur place un bon moment.
Un vrai success !
Le festival de Musique à Marsac se poursuit avec deux concerts et un buffet champêtre entre les deux. Le premier concert fut consacré à quelques-unes des plus belles pages de Berg et Ravel. Le buffet champêtre a été l’occasion pour les mélomanes de rencontrer les musiciens. Le second concert fut dédié à Richard Strauss avec Metamorphosen et son septuor à cordes, un grand poème symphonique de Strauss captivant. Les musiciens ont interprété avec talent, le vaste adagio avec une partie centrale plus tourmentée... C’est avec plaisir que nous nous sommes laissés emporter dans les différents épisodes de ce poème symphonique dont la grande dynamique n’eut aucun mal à s’exprimer dans l’acoustique de la petite église de Marsac. Le final fut dans la droite ligne avec Morgen pour voix et arr. pour septuor à cordes. C’est la mezzo-soprano Clare Presland qui interprétait ce « Demain ! » avec une articulation claire, un phrasé naturel et des émotions vibrantes, voici une chanteuse pleine d'avenir. N’oubliez pas que Rythme et Couleur est aussi une exposition de peintures avec les œuvres récentes de Raymond Dirlès au Grenier et à l’ancienne Poste de Marsac pendant les heures d’ouverture.
Cordes et voix ont fait vibrer l'église
Le Festival de musique s'est transporté dans l'église Saint-Barthélemy, à Marsac. Le public - près d'une centaine de personnes - était placé en cercle autour d'un large espace occupé par les artistes, à l'exacte intersection de la nef et du transept. Les instruments à cordes étaient à l'honneur avec Schubert, Bach et Strauss. En ouverture, le «Quartettsatz», de Schubert, a surpris par la puissance des violons se détachant sur les sonorités graves du violoncelle. La composition nerveuse a été superbement mise en valeur par les violons, soutenus par l'alto, qui ont rythmé l'interprétation. L'œuvre suivante tranchait avec la précédente, mais l'interprétation, ensuite, du «Metamorphosen», de Strauss a provoqué des applaudissements nourris que l'ensemble des sept jeunes artistes avait largement mérités. La surprise est venue en finale avec l'interprétation du «Morgen», de Strauss : Clare Presland a interprété avec beaucoup de sensibilité un texte en allemand d'une voix riche, chaude et puissante. Cette mezzo-soprano est déjà célèbre outre Manche où elle a été distinguée à plusieurs reprises. Et c'est debout que le public a applaudi longuement les artistes, et particulièrement Clare Presland.
Festival : un concert final grandiose
Le programme du dernier concert du festival a été particulièrement bien choisi, avec la présence de la mezzo-soprano Clare Presland, dimanche 26 juillet, au Grenier, à Marsac. Près de quatre-vingts amateurs de musique de chambre ont pu apprécier les «Phantasiestücke», de Schumann, où le jeu du piano apporte une coloration intéressante par rapport aux compositions pour cordes seules. Sous les doigts experts d'Alasdair Beatson, le magnifique piano Steinway s'est accordé de manière parfaite avec le violoncelle dans l'«Aubade», de Georges Enesco, qui a suivi. Clare Presland a interprété la «Bonne Chanson»; en fait, ce sont neuf poèmes de Verlaine mis en musique pour voix, piano et quintette à cordes par Gabriel Fauré. Ce fut un grand moment de plaisir. Clare Presland a également entamé la dernière partie du festival consacré à Schubert avec «La Truite», pour une interprétation parfaite, en langue allemande cette fois, tandis que le quintette piano et cordes qui l'accompagnait jouait ensuite la totalité du long opus 114 de «La Truite».
Lorsque l'ensemble des jeunes artistes est venu saluer le public, celui-ci lui a fait une standing ovation qui a duré de longues minutes. Tout le monde s'est ensuite retrouvé dans la rue pour partager le verre de l'amitié ; féliciter les organisateurs David et Fiona Finch, ainsi que le directeur artistique Alasdair Beatson, et commenter les concerts de qualité de ce festival qui fêtera son cinquième anniversaire l'an prochain, à la mi-août.